Galerie photo:

Projet Nadia &

Nicolas

 

Localisation : Nîmes (30)

Année de réalisation : 2016

Surface habitable : 135m²

Missions :

  • Conception et études du projet architectural
  • Architecture intérieure et design mobilier
  • Economie de la construction
  • Maîtrise d’œuvre, suivi et réception des travaux

Partenaires :

  • CSI : Ingénieur Structure
  • Solene-R : Bureau d’études thermique
  • BBC Airtest : Opérateur Etanchéité à l’air et conformité RT2012

 

Ce projet est avant tout une rencontre fortuite entre un jeune couple féru d’architecture moderne et un architecte désireux de repousser ses limites dans le souci du détail, la technique et l’emploi de matériaux nobles.

Ainsi, Le bois et la pierre de Vers (communément appelé pierre du pont du Gard) allaient devenir les atouts esthétiques d’une construction résolument « Moderniste », mais avec un confort d’usage contemporain.

 

Le terrain, d’une surface de 2000m², est situé sur les hauteurs de Nîmes dans un quartier résidentiel de densité moyenne et assez bien végétalisé. De belles vues s’offrent au sud et à l’ouest tandis que l’entrée à la parcelle se fait par l’Est.

Au nord, un mur de clôture évite les vis-à-vis.

De forme complexe car longiligne, la parcelle offre une première contrainte d’ordre fonctionnel. Les limites de parcelles nord et sud imposent deux axes d’orientations différentes qui servent de support à une articulation de deux volumes (une zone « jour » et une zone « nuit ») autour d’un hall d’entrée les distribuant.

En position centrale sur le terrain, cet ensemble bâti offre ainsi de multiples espaces extérieurs à aménager : une grande allée depuis le portail vers la zone de stationnement à l’Est, un jardin d’agrément au Sud et un patio au nord rendu intime par des murets et le mur de clôture existant.

 

Cette multitude d’espace enrichit les parcours, le dedans-dehors s’exprime de différentes façons selon les saisons et les humeurs, au travers de thématiques paysagères et de vues cadrées.

 

La pierre de Vers :

Cette pierre tendre et coquillée, souvent employée à la fin du 20° siècle dans la réalisation de cheminées ou barbecues traditionnels, a un potentiel architectural souvent boudé du grand public. Correctement employée, elle peut donner une valeur ajoutée aux projets et regagner ainsi ses titres de noblesse.

Un exemple fort sur ce projet, l’emploi des « tables de sciage », blocs d’une tonne considérés comme des rebus de carrière car servant uniquement de pièce de fond de coupe pour éviter d’abîmer la scie circulaire. La richesse des motifs aléatoires présents sur ces pierres fait d’eux de véritables œuvres d’art uniques. Deux tableaux d’une tonne ont pris place dans le salon…posés à la grue avant de faire le toit.